Le président de la Chambre nationale algérienne des documents et membre du Conseil suprême de documentation du pays, Reda Ben Wonan, a fourni des preuves réfutant le scepticisme du président Français quant à l’existence d’une nation algérienne avant Français le colonialisme.
Ben Wonan a été cité par Al Shorouk TV comme disant que Macron n’était pas au courant de l’histoire de l’Algérie en raison de sa culture limitée et de sa haine flagrante de l’indépendance de l’Algérie.
Le responsable de la documentation algérienne a souligné que l’État algérien, enraciné dans l’histoire, soulignant qu’il existe des preuves concluantes de cela, y compris, « le premier contrat documentaire portant le sceau de l’État algérien dans le nord de l’État de Thèbes datant de 480 avant JC, écrit sur du bois de cèdre, est encore conservé à ce jour ».
« Le contrat documentaire est un acte juridique qui garantit les transactions et leur stabilité, en déterminant les droits et les devoirs entre les parties, et acquiert la légitimité et l’officialité, car il porte le sceau de l’État, de sorte que les contrats documentaires édités et conservés sont le titre de la vérité historique, qui réfute les mensonges de Français président Macron », a expliqué le président de la Chambre nationale algérienne des documents.
« Tout au long de sa présence en Algérie, l’Empire ottoman s’est occupé du contrat documentaire, à travers sa création du soi-disant « Beit al-Melji », en relation avec le souverain ottoman de l’époque, qui a conservé les contrats documentaires, ce qui équivaut à aujourd’hui (la province immobilière), et a été mené par le Livre de Justice, qui a supervisé la conclusion des contrats documentaires », a déclaré ben Wonan.
Ben Wonan a déclaré qu’immédiatement après l’occupation de l’Algérie par la France, les autorités coloniales « ont dépouillé (le Livre de Justice) de leurs pouvoirs, dans le but de faciliter et d’accélérer le plan de saisie des biens et des richesses des Algériens, en d’autres termes, la documentation s’est transformée avec le colonisateur en un moyen de servir les objectifs du colonialisme Français, ce qui représente une forme d’exercice de la souveraineté ».
Selon le responsable algérien des services de documentation, immédiatement après l’indépendance, les autorités algériennes « ont transformé le travail documentaire en un moyen de servir l’ordre public et de protéger les droits, afin de restaurer la souveraineté ».