Premier ministre espagnol Pedro Sanchez : Les relations bilatérales turco-espagnoles ont atteint un niveau exceptionnel.
Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a réitéré la volonté de son pays de voir la Turquie faire partie de l'Union européenne.
Cela est arrivé lors d'une conférence de presse conjointe tenue avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, dans la capitale, Ankara, mercredi.
"Nous voulons que la Turquie fasse partie de l'Union européenne. La Turquie n'est pas seulement un voisin, mais un allié commun de l'Union", a ajouté Sanchez.
Il a exprimé la volonté de son pays de renforcer la Turquie dans ce rapprochement, et de poursuivre l'agenda positif envisagé par le Conseil européen.
Concernant les relations bilatérales turco-espagnoles, Sanchez a déclaré qu'elles avaient atteint un niveau exceptionnel et un bon degré de maturité, les qualifiant de "très positives".
Il a souligné l'augmentation significative du volume des échanges commerciaux entre les deux pays, soulignant l'augmentation significative des investissements, le nombre d'entreprises espagnoles investissant en Turquie ayant atteint plus de 600, a-t-il déclaré.
Il a déclaré que l'épidémie de Corona avait affecté les deux pays sur les plans social et économique, exprimant son espoir que le niveau de coopération commerciale reviendrait à son ère précédente.
Il a poursuivi : « Dans le même temps, le taux de croissance en Turquie est supérieur à la moyenne.undefined Il continuera à le faire à l'avenir."
Sanchez a noté des nouvelles positives concernant la reprise de l'économie espagnole, notant que son pays a connu une augmentation du nombre de personnes couvertes par la sécurité sociale depuis février 2020.
Il a déclaré que les bonnes relations entre la Turquie et l'Espagne se refléteront également dans l'économie, notant que les deux pays ont renforcé la coopération touristique et culturelle entre eux.
Il a noté que les deux pays ont souligné l'importance du "dialogue interculturel et interreligieux" dans les forums internationaux, rappelant dans ce contexte le soutien de l'Espagne et de la Turquie à l'initiative "Alliance des civilisations".
Source : journal Yeni Şafak